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Soprano Sharon Azrieli Perez Performs the World Premiere of The Esther Diaries

New Song Cycle by Canadian Composer Haralabos Stafylakis Imagines the Internal Narrative of the Old Testament’s Queen of Persia

Sharon Azrieli Perez_SGPRSharon Azrieli Perez, whose rich spinto soprano has been heard to great acclaim across the globe, takes on the role of the iconic biblical figure Esther, Queen of Persia, in a powerful new song cycle for soprano, piano and orchestra by the young Canadian composer Haralabos Stafylakis, with a new libretto by Ellen Frankel. The Esther Diaries will be part of the McGill Chamber Orchestra’s Concert Klez-Kabaret, conducted by Boris Brott, taking place on Tuesday, June 10 at 7:30 pm at Maison Symphonique in Montreal. The concert also features the band Magillah and the world premiere of Henri Oppenheim’s Tur Malka. For further information on the concert programme please see: www.ocm-mco.org.

Azrieli Perez has commissioned the new work, drawn from the Old Testament’s Book of Esther (Magillat Esther) which is read aloud with great fanfare during the Jewish festival of Purim. The story tells the true tale of an orphaned girl who becomes Queen of Persia and uses her power to save her people from genocide. This first-person retelling shifts the narrative to explore the deeper psychology of Esther’s character. Interestingly, unlike most biblical tales, individuals are credited with saving the Jewish people, not God. “It is almost a psychological thriller,” comments Azrieli Perez, “with Esther as its powerful heroine. We hope that everyone hearing the work can experience a moment of personal power within themselves, finding their own Esther.”

Adding an exciting additional layer to the song cycle will be modern dancer Roger Sinha. Throughout the work, Sinha interprets the role of the scribe to whom Esther is dictating her diary.

The score by Haralabos [Harry] Stafylakis, inflected with Eastern tonality and evocative instrumentation, transports the listener to Persia in the times of harems and Kings, using fragments of the modes from the traditional Magillah reading. Among the eight movements is the atmospheric Market Day, which trips along quickly in staccato rhythms, as Esther delighting in the spices that surround her. In Within the Heart of Persia, the music becomes brooding and majestic as Esther begins to understand her role among the Jewish people. The dramatic, instrumental Hour of Judgment features foreboding, militant pounding of the tambourine and pensive silences, leading ultimately to Deliverance—a miracle, as Esther reflects upon the cost of freedom— bringing both relief and remorse.

SHARON AZRIELI PEREZ has been heard extensively around the world in opera and in concert, from New York to Tokyo, and from Paris to Tel Aviv. Praised for her “exceedingly beautiful voice, full of feeling” (Ha’aretz), Azrieli Perez is a specialist in the operas of Giuseppe Verdi and is considered the next true Verdiana in her embodiment of such roles as Aida and Leonora in Il Trovatore. Possessing a rare instrument, suited to the stylistic demands of Cantorial music as well as operatic repertoire, Sharon is noted for her interpretations of music on Jewish themes. Please see: sharonazrieli.com.

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Dotée d’un riche soprano dramatique ayant séduit critique et public du monde entier, Sharon Azrieli Perez deviendra Esther, reine de Perse, personnage biblique emblématique, dans un puissant nouveau cycle de mélodies pour soprano, piano et orchestre du jeune compositeur canadien Haralabos Stafylakis, sur un livret original d’Ellen Frankel. The Esther Diaries fera partie du concert Klez-Kabaret, de l’Orchestre de chambre McGill dirigé par Boris Brott, qui se tiendra mardi, le 10 juin 19 h 30 à la Maison Symphonique de Montréal. Le concert met aussi en lumière le groupe Magillah et la création de Tur Malka d’Henri Oppenheim. Pour plus d’information sur le programme du concert, prière de visiter le www.ocm-mco.org.

Azrieli Perez a commandé cette nouvelle œuvre, tirée du Livre d’Esther de l’Ancien Testament (Magillat Esther), lu à voix haute en grande pompe lors du festival juif de Pourim. Elle raconte l’histoire vraie d’une orpheline devenue reine de Perse, ayant utilisé sa puissance pour sauver son peuple du génocide. Ce récit à la première personne déplace la narration afin d’explorer la psychologie profonde du personnage d’Esther. Il est intéressant de noter que, contrairement à la plupart des textes bibliques, des individus sont salués ici pour avoir sauvé le peuple juif et non Dieu. « C’est presque un thriller psychologique, commente Mme Azrieli Perez, avec Esther en puissante héroïne en son centre. Nous espérons que tous ceux qui entendront l’œuvre connaîtront pendant un instant en eux-mêmes un sentiment de pouvoir, trouveront leur propre Esther. »

Le danseur contemporain Roger Sinha ajoutera une dimension supplémentaire passionnante au propos. Tout au long de l’œuvre, il interprétera le rôle du scribe auquel Esther confie son journal.

Infléchie de tonalités orientales et portée par une instrumentation évocatrice, la partition de Haralabos [Harry] Stafylakis transportera l’auditeur en Perse au temps des harems et des rois, à travers l’utilisation de modes des lectures traditionnelles du Magillah. Parmi les huit mouvements, on retrouve une « Journée au marché » atmosphérique, dans laquelle les rythmes staccatos rapides évoquent le ravissement d’Esther quand elle sent les épices autour d’elle. Dans « Au cœur de la Perse », la musique devient sombre et majestueuse, alors qu’Esther commence à comprendre son rôle au sein du peuple juif. La dramatique et instrumentale « Heure du Jugement » met en lumière un martèlement menaçant et militant du tambourin et des silences pensifs, menant le tout finalement à « Délivrance » – un miracle, alors qu’Esther réfléchit au coût de la liberté –, apportant aussi bien soulagement que remords.

SHARON AZRIELI PEREZ a chanté, aussi bien à l’opéra qu’au concert, un peu partout, de New York à Tokyo et de Paris à Tel-Aviv. Saluée pour « sa voix absolument ravissante, pleine d’émotion » (Ha’aretz), Mme Azrieli Perez est une spécialiste des opéras de Giuseppe Verdi et est considérée comme une vraie Verdiana lorsqu’elle incarne des rôles tels ceux d’Aida et de Leonora (dans Il trovatore). Disposant d’un instrument rare, qui peut rendre aussi bien les exigences stylistiques du chant sacré que du répertoire opératique, elle est reconnue pour ses interprétations de musique sur des thèmes juifs. Merci de visiter le site Internet sharonazrieli.com.

 

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