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Violinist Nuné Melik Makes Recording Debut with Hidden Treasure

When violinist Nuné Melik moved from Moscow to Montreal alone in 2009 she felt déracinée, or rootless. To combat her loneliness, the Siberian-born violinist of Armenian and Georgian heritage began to play music from composers she had heard and loved growing up. Soon, Melik became inspired to dig more deeply into the music of her homeland, igniting a passion for research – including three trips to Armenia over the past seven years – and the desire to bring this music to a wider audience. Since forming a partnership with pianist Michel-Alexandre Broekaert in 2010, Melik has performed the music of Hidden Treasure to audiences across North America and beyond, and has also delivered numerous lectures, in four languages, about her research. Melik calls this very personal album “a celebration of the survival spirit and creativity of the Armenian people.”

Hidden Treasure is released digitally on October 7 and the CD will be available beginning October 15. The duo will perform the music of Hidden Treasure in a series of concerts this fall in Boston, Montreal, Toronto, Washington DC, New York, and Los Angeles (details below).

Considered one of Canada’s most prominent up-and-coming violinists, Nuné Melik made her debut at Carnegie Hall’s Stern Auditorium last fall, performing the Sibelius Concerto, and is a winner of the Canada Council Musical Instrument Bank competition, which has provided a Carlo Ferdinando violin (1750) for her use. To date, music from the Hidden Treasure project has been presented to audiences at Carnegie Hall in New York and broadcast on CBC Radio’s In Concert. The program has been selected as part of the next national tour of Jeunesses Musicales Canada, and a tour of China in 2019.

Some of the music of Hidden Treasure, with its idiomatic folk melodies and themes, was composed under the shadow of the Armenian Genocide of 1915, a humanitarian tragedy with more than 1.5 million casualties. Among this music are works by Komitas Vardapet (1869-1935), considered to be a founder of Armenian classical music. In his sorrowful “Apricot Tree,” as arranged for violin and piano, the singer entreats the tree not to bear fruit because his grief is so deep. The composer’s “Krunk” (Crane), in which a crane is asked for news from the motherland left behind, became the symbol of a nation’s exile. In contrast, in Vardapet’s more lyrical “Keler Tsoler” (Striding, Beaming), arranged for violin and piano, a woman tenderly addresses her lover.

More commonly-known outside of Armenia is the music of Aram Khachaturian (1903-1978), the first composer who successfully combined Caucasian folk music and European traditional music. Khachaturian’s masterful “Song-Poem after Ashugs” refers to the country’s street musician-poets. And, from the same ballet score as the composer’s trademark “Sabre Dance” comes his “Nuné’s Variation,” dedicated to his daughter. The arrangement for violin and piano expresses all the virtuosic energy and whimsical humor of the original.

An enourmously successful virtuoso pianist, Arno Babadjanian’s (1921-1983) eccentric musical style and charismatic personality is in evidence in his three-movement Sonata for Violin and Piano of 1959, deemed a “masterpiece” by his close friend Dimitri Shostakovich. In the composer’s “Elegy,” he transforms a simple ashug melody into a virtuosic classical work for piano. Alexander Spendiarian (1871-1928) is one of the most influential composers in Armenian classical music. His “Khaidarma,” a reminiscence of composer’s childhood, is a Crimean-Tartar dance which became a part of the symphonic cycle Yerevan Etudes/Crimea Sketches in 1903.

A violinist who “has proven the theory of self-actualization” (Strings Magazine), Nuné Melik made her debut at Carnegie Hall’s Stern Auditorium in September 2016, which was followed by an invitation to perform at the United Nations. Melik has appeared as a soloist with Sinfonia Toronto, Senior Orchestra of New York, Gnessin Virtuosi, the Moscow State Chamber Orchestra, and the Miami Chamber Orchestra, where she is Artist-in-Residence. She was winner of the Waldo Mayo Competition for 2016 and has also earned prizes at the Andrea Postacchini Competition (Italy) and the I Oistrakh International Competition (Russia). A multi-talented artist, Melik has published anthologies of Russian poetry, which have been translated into Armenian, French, and now English. She recently starred in the award-winning short film “Where is Music” about the music of Armenia. Melik studied at the Moscow State Conservatory and holds a Master’s degree from the University of Montreal where she was the program’s youngest graduate, at age 20. She is currently a Doctoral candidate at the Schulich School of Music at McGill University, studying with Andrew Wan.

Opera magazine says of Michel-Alexandre Broekaert, “He demonstrates both excellent listening … and a remarkable touch. Under his fingers, the music breathes and blossoms.” A pianist and coach at the University of Montreal and McGill University, Broekaert completed his doctorate under the tutelage of Jean Saulnier, followed by studies in Vienna with Avedis Kouyoumdjian.

En 2009, lorsque la violoniste Nuné Melik partit seule de Moscou pour venir s’installer à Montréal, elle se sentit déracinée. Pour combattre sa solitude, la violoniste d’origine arménienne et géorgienne née en Sibérie se mit à jouer de la musique de compositeurs qui avait bercé son enfance. Elle devint rapidement désireuse d’en apprendre plus sur la musique de ses origines; curiosité qui nourrit rapidement une nouvelle passion pour la recherche (et qui la mena trois fois en Arménie au cours des sept dernières années), ainsi qu’une volonté de partager cette musique avec le grand public. Depuis les débuts de sa collaboration avec le pianiste Michel-Alexandre Broekaert en 2010, Melik a joué la musique de Hidden Treasure pour des auditoires partout en Amérique du Nord et ailleurs, donnant également de multiples conférences ayant trait à sa recherche, et ce, dans quatre langues. Melik parle de cet album très personnel comme étant « une célébration de l’esprit de survie et de la créativité du peuple arménien. »

Hidden Treasure paraîtra en version numérique le 7 octobre, et le CD sera distribué sous l’étiquette française Dom Forlane le 15 octobre. Le duo jouera la musique de Hidden Treasure lors d’une série de concerts cet automne à Boston, Montréal, Toronto, Washington DC, New York, et Los Angeles.

Considérée comme étant l’une des violonistes les plus prometteuses au Canada, Nuné Melik a fait ses débuts au Stern Auditorium de Carnegie Hall l’automne dernier en interprétant le concerto de Sibelius. Elle est l’une des gagnantes du concours de la Banque d’instruments de musique du Conseil des arts du Canada, concours qui lui a valu l’attribution d’un violon Carlo Ferdinando (1750). Jusqu’à maintenant, la musique du projet Hidden Treasure fut présentée au Carnegie Hall à New York et fut diffusé sur les ondes de CBC Radio lors de l’émission In Concert. Le programme fut sélectionné pour la prochaine tournée des Jeunesses Musicales Canada, et fera l’objet d’une tournée en Chine en 2019.

Une partie de la musique de Hidden Treasure, avec ses mélodies et thèmes folkloriques, fut composée sous l’ombre du génocide arménien de 1915, une tragédie humanitaire dont plus de 1.5 million d’Arméniens ont été victimes. Au cœur de cette musique se trouvent des œuvres de Komitas Vardapet (1869-1935), compositeur pionnier de la musique classique arménienne. Le douloureux « Abricotier » (ici arrangé pour violon et piano) est une chanson folklorique dans laquelle un protagoniste demande à l’arbre de ne pas porter de fruits tant sa souffrance est grande. La pièce « Krunk » (Grue) du même compositeur, dans laquelle une grue demande des nouvelles d’une mère patrie désertée, devint le symbole d’une nation exilée. En contraste, le « Keler Tsoler » (foulée radieuse, œuvre arrangée pour violon et piano) présente une femme qui parle tendrement à son amant.

Bien connu en dehors de l’Arménie, le compositeur Aram Khatchatourian (1903-1978) fut le premier compositeur à combiner de manière fructueuse la musique folklorique caucasienne et la tradition musicale européenne. Le magistral « Chant-Poème (en l’honneur d’un Ashik) » fait référence aux poètes ambulants du pays. Tirées du même ballet que la très populaire « Danse du sabre », les « variations de Nuné » sont dédiées à la fille du compositeur. L’arrangement pour violon et piano de cette pièce exprime toute l’énergie et l’humour fantasque du ballet original.

Pianiste virtuose aux succès remarquables, Arno Babadjanian (1921-1983) fait montre de son style musical excentrique et de sa personnalité charismatique dans sa Sonate pour violon et piano (1959), sonate qui fut sacrée « chef-d’œuvre » par le proche ami du compositeur, Dimitri Chostakovitch. Dans son Élégie, le compositeur transforme une simple mélodie folklorique ashug en un ouvrage de virtuosité pour piano. Alexander Spendiarian (1871-1928) est l’un des compositeurs les plus influents dans le domaine de la musique classique arménienne. Son « Khaidarma », un souvenir de l’enfance du compositeur, est une danse tartare de Crimée qui fait partie du cycle symphonique Études d’Erevan/Esquisses de Crimée (1903).

Une violoniste qui a su « prouver la théorie de l’épanouissement personnel, » (Strings Magazine) Nuné Melik a fait ses débuts au Stern Auditorium de Carnegie Hall en septembre 2016, prestation à la suite de laquelle elle fut invitée à jouer pour les Nations Unies. On a pu voir Melik en tant que soliste avec le Sinfonia Toronto, avec le Senior Orchestra of New York, Gnessin Virtuosi, l’Orchestre de chambre de Moscou et le Miami Chamber Orchestra où elle est artiste en résidence. Elle fut la gagnante du Waldo Mayo Competition en 2016 et a également gagné des prix au Concours Andrea Postacchini  (Italie) et au Concours international David Oistrakh (Russie). Une artiste aux talents multiples, Melik a publié des anthologies de poésie russe qui ont été traduites en arménien, en français, et maintenant en anglais. Elle apparaît dans le récent court métrage « Where is Music » – film honoré par la critique et qui porte sur la musique en Arménie. Melik a étudié au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et détient un diplôme de maîtrise de l’Université de Montréal où elle fut la plus jeune diplômée du programme, à 20 ans. Elle est actuellement candidate au doctorat à l’Université McGill où elle étudie avec Andrew Wan.

La Revue Opéra dit de Michel-Alexandre Broekaert qu’il « démontre à la fois une excellente écoute… et un touché remarquable. Sous ses doigts, la musique respire et s’épanouit. » Pianiste et coach vocal à l’Université de Montréal et à l’Université McGill, Broekaert a complété son doctorat sous la tutelle de Jean Saulnier pour ensuite poursuivre ses études à Vienne avec Avedis Kouyoumdjian.

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